Quand il a l’habitude de se déplacer sur quatre roues, un conducteur n’a pas forcément une idée précise des avantages qu’il y aurait à utiliser un moyen de transport plus léger. Ils sont pourtant nombreux et deviennent des atouts importants dans certains cas de figure. Regardons plus en détail les possibilités qu’un deux-roues peut proposer.
Fini les bouchons !
À regarder les motos slalomer entre les voitures, on ressent souvent de l’admiration devant tant de virtuosité. Or, cette possibilité ne résulte pas tant de la virtuosité du pilote, que de la mobilité et de la taille du véhicule. Une fois la « prise en main » du deux-roues effectuée, n’importe quel motard est capable d’évoluer avec aisance entre les voitures et se jouer ainsi des embouteillages. Le principe de base est de faire « corps » avec sa monture.
Principe plus important encore lorsqu’un passager se trouve à l’arrière : il doit coller au conducteur, en épousant tous ses mouvements. Si cette condition est respectée, la conduite est grandement facilitée. Dans le cas inverse, le centre de gravité n’est pas stabilisé et la moto devient très vite un « cheval fou », difficile à maîtriser.
Une fois cette règle acquise, il devient d’une facilité enfantine, pour le pilote, de se faufiler entre les voitures. Le temps d’attente dans les files de bouchons, subit avec plus ou moins de résignation par les automobilistes, n’est plus qu’un mauvais souvenir. Tout au plus est-il vécut comme un jeu, dont le but est de trouver les passages qui permettent d’avancer.
Si vous habitez dans des grandes villes, vous connaissez certainement ce problème ! Si vous n’avez pas encore de deux-roues et que vous avez envie de vous faciliter la vie sur la route, c’est le moment d’investir !
On peut facilement se garer en moto
Tous les citadins se heurtent régulièrement (parfois plusieurs fois par jour…) au casse-tête de l’emplacement de parking. Les centres-villes disposent rarement de places disponibles pour se garer à proximité de son domicile ou du magasin où l’on va faire ses achats. Il en résulte qu’une partie non négligeable des journées est passée à tourner en rond à la recherche d’une place libre… La superficie occupée au sol par une voiture est très variable : une Twingo sera évidemment plus facile à caser dans un emplacement qu’un gros cross-over.
La moyenne se situe aux environs de douze ou treize mètres carrés. Or, cette surface peut être divisée par quatre pour une moto… À l’intérieur d’un box, elle peut trouver une place à côté d’une voiture.
Dans un parking souterrain, l’espace situé derrière un pilier peut lui suffire. Sur un parking en surface, un angle mort fait largement l’affaire. En ville, un trottoir large ou un petit zébra seront occupés pour un arrêt rapide… Les possibilités sont nombreuses, démultipliées par le petit espace à occuper. Sur la béquille latérale pour le gain de temps, ou sur la centrale pour plus de stabilité, la moto reste incontestablement le moyen de locomotion le plus commode pour se garer en toutes circonstances.
Une facilité d’entretien
Que ce soit du point de vue mécanique, ou celui du simple nettoyage, l’entretien d’une moto présente également des avantages qui parlent en sa faveur. Le moteur, à la fois accessible et compact, permet une vue globale de son ensemble. Il est possible d’en faire le tour d’un seul coup d’œil, ou presque.
Son accessibilité n’est d’ailleurs pas un argument prononcé à la légère : essayez donc d’accéder aux différents éléments d’un moteur de voiture récente ! Même les bougies, pourtant si simples à changer, sont désormais camouflées sous une chape inviolable.
À fortiori, les filtres à air, à essence, à gas-oil et les différentes pièces des circuits d’allumage, de refroidissement, le sont d’autant moins. Un deux-roues ne présente pas cet inconvénient. Il peut être considéré comme important, si l’on tient compte du budget que représentent désormais les pannes, considérées autrefois comme bénignes.
Pour ce qui concerne le nettoyage, il est considérablement allégé par rapport à celui d’une voiture. En effet, la surface extérieure est réduite et le moteur, comme on l’a dit, est plus compact. Quant à l’intérieur, il n’y en a tout simplement pas ! Nul besoin de produit pour moquette, pour les plastiques, ni pour les vitres !
Un moyen de déplacement résolument pratique
Si l’on tient compte de ces différents aspects, il faut convenir que la moto présente des avantages incontestables, auxquels on peut encore ajouter quelques autres. Faire son plein sans descendre de la selle ; s’approcher au plus près de la boîte aux lettres ou de la cabine, au péage ; se faufiler dans des ruelles ou des passages étroits, inaccessibles aux véhicules plus gros ; doubler un véhicule sans difficulté, le ratio puissance/poids n’étant pas le même que celui d’un quatre-roues…
Pour finir de s’en convaincre, comparons la procédure de démarrage, une fois encore avec celle d’une voiture : enfourcher sa moto, introduire la clé de contact, actionner le démarreur… Après un bref coup d’œil alentour, le pilote démarre et s’en va. Un rituel autrement plus simple que d’ouvrir la portière ; entrer dans l’habitacle ; s’installer ; attacher sa ceinture ; mettre le contact ; actionner la climatisation ou le chauffage, voire le désembuage ; vérifier, voire régler ses rétroviseurs (quand ce n’est pas le siège) ; braquer ou reculer pour sortir de l’emplacement, parfois manœuvrer à plusieurs reprises…
Pour conclure cet éventail de qualité que proposent les deux-roues en général, il est un point qui n’a pas été abordé dans cet exposé. Il s’agit d’un aspect plus romantique. Mais comment ne pas évoquer la sensation de liberté que tout motard ressent aux commandes de son engin ? Cerise venant s’ajouter sur le gâteau des autres aspects, la griserie ressentie par les pilotes n’est souvent pas la moindre des raisons pour lesquelles ils aiment s’adonner à cette pratique.